République Libre de Sanotskaïa
République Libre de Sanotskaïa
L'Histoire de la République Libre de Sanotskaïa 1834-1839

Suite aux expéditions des ruines de Kyf en 1834 dans les steppes Tatanka, des camps de travail forcé CURSC ont été découverts et ces derniers furent forcés d’avouer l’emplacement des différents lieux et de cesser toute expérimentation non éthique. Simeon Vassilievitch Chevchenko (surnommé le Cosaque Rouge), fervent patriote et gradé de l’armée CURSC, profondément déçu par la corruption de son gouvernement, décida de mener une révolution à l’encontre du CURSC et ce, au sein même du pays. Lorsqu’il apprit la vérité, cela le bouleversa profondément et, ne supportant plus de rester affilié au CURSC, il prit les armes avec quelques compatriotes afin de s’affranchir de la patrie.

Le CURSC voyait cela comme une petite révolte supplémentaire à mater, sans moyens qui plus est. Le gouvernement prit en main l’affaire et essaya de mettre la main sur le Cosaque Rouge. Les recherches restèrent infructueuses et après plusieurs mois, ce qui semblait n’être qu’un simple coup de gueule, devint bel et bien une révolte magistrale.

Durant plus d’un an, la campagne contre le CURSC prit de l’ampleur et fit grossir les rangs de l’opposition. Les nouveaux partisans étaient en effet las des abus de pouvoir répétitifs, des fausses promesses du CURSC ainsi que de leurs expériences illégales et immorales réalisées sur leurs pairs, mais pas seulement. Le Cosaque œuvra énormément pour la reconnaissance des Sluga, campagne qui se révéla efficace quelques années plus tard avec l’affranchissement et le nouveau statut des Slugas.

La cause du Cosaque Rouge gagna en soutien non seulement auprès de citoyens CURSC mais aussi auprès d’individus venant de tout le Nebelwelt. En effet, le message de liberté et d’équité promu par le Cosaque Rouge promettait un avenir un peu plus brillant, en ces temps troublés.

Entouré de partisans venus de partout, le Cosaque Rouge décida de se détacher du CURSC. Néanmoins, aucune terre n’était disponible pour accueillir la population d’un petit pays tel quel. Ses conseillers et lui-même tentèrent à plusieurs reprises de trouver des solutions, mais sans succès étant donné les si petits moyens à disposition. Les personnes qui rejoignaient les rangs de la République devaient s’établir dans des camps cachés ou chez d’autres partisans. Ces conditions précaires n’aidaient pas au moral des troupes et il était difficile de construire les bases d’une nation avec l’essoufflement de la population. Certains partisans, las de cette situation, firent marche arrière et retournèrent dans leur contrée d’origine. Le Cosaque Rouge était parfaitement conscient de l’épuisement du moral de la population ainsi que des ressources. Il lui était très difficile d’avancer sans terrain, sans argent ni mécène. En plus de cela, le gouvernement CURSC était à sa recherche et tentait de le faire taire par tous les moyens.

En 1836, l’histoire de la République Libre de Sanotskaïa prit un nouveau tournant. Le Cosaque Rouge, bien décidé à créer son état, partit en mission, seul, on-ne-sait-où pour trouver une solution. Durant son absence, il fallait que la lutte continue et personne ne savait s’il allait revenir. Différents partisans se sont rassemblés en petits groupes, en fonction de leurs valeurs et envies communes pour le futur pays et de là, plusieurs partis se formèrent. Ces partis avaient élu des représentants qui s’étaient rassemblés pour maintenir la révolte le temps que le Cosaque revienne et ces différentes cellules organisaient désormais la nation.

Après plusieurs semaines d’absence, le Cosaque Rouge revint non seulement avec une belle somme d’argent, mais aussi avec de nouveaux partisans et un accord avec les Tatankas ! Personne ne sut jamais comment il fit, mais certaines rumeurs parlent d’une ville éphémère où les grands barons du crime organisé s’étaient réunis. Le Cosaque Rouge assura que les marchés qu’il avait conclus étaient parfaitement nets et qu’il ne se permettrait pas de poser les fondements de sa nouvelle nation sur de la corruption, tout comme le faisait le CURSC. L’accord qu’il avait conclu avec Flakka Cobra-Grognon, le nouveau leader de Toutes les Tribus Tatanka Réunies, lui permit d’obtenir un terrain et de s’y établir officiellement, à la frontière entre les Steppes TTTR et Reinheim, tout près du Delta de Sormvees.

Avec ces terres, le rêve put devenir réalité, le pays fut enfin reconnu comme Etat à part entière. Les partisans purent s’établir dans des lieux décents et mettre en place ce qu’ils souhaitaient depuis deux ans de combat : un Etat libre. Le CURSC cessa progressivement de s’acharner sur le Cosaque Rouge et notamment suite à l’avènement de la Triade, son nouveau gouvernement.

Le mécontentement et la fatigue laissèrent place à une certaine effervescence. Etablir un pays libre était une chose, le faire fonctionner en était une autre. Les questionnements suivants définirent la base des différentes réflexions pour créer et structurer le pays : Comment établir un état différent du CURSC ? Est-ce que la décision de créer un état libre permettra un avenir différent? Qu’est-ce qui permettra la liberté et l’équité envers tout un chacun ? Enfin, comment passer des idéaux à la pratique ? Travail dantesque qui dut être accompli à l’aide de tous. Il s’agissait là de commencer à organiser l’Etat et le premier acte fut la création de la Constitution de Sanotstkaïa et sa mise en place.

Cette Constitution établissait les droits fondamentaux de chaque individu, ce qui manquait cruellement au CURSC. Les concepts de base du pays furent jetés. La République Libre de Sanotskaïa était un Etat laïc, presque athée, afin de ne pas retomber dans les dérives religieuses de Reinheim par exemple. Néanmoins, tout un chacun était libre d’avoir ses propres croyances et superstitions. Pour garantir la liberté de l’esprit, il était néanmoins nécessaire d’interdire tout dogme religieux et toute promotion et diffusion des religions, quelles qu’elles soient.

Dès l’établissement de la Constitution, les événements se succédèrent rapidement. Un Conseil avec 7 représentants élus parmi les partis fut mis en place, nommés désormais « Conseillers Républicains ». Parmi eux, le Cosaque Rouge avait été élu comme septième représentant et porte-parole officiel de la République Libre de Sanotskaïa. Il s’occupait notamment des affaires étrangères. Les autres partis se répartissaient dans les catégories suivantes : Santé, Armée, Trésorerie, Sciences, Commerce et Transport. Ainsi, le gouvernement ne comprenait pas de tête et les décisions y étaient prises communément.

Suite à la mise en place du Conseil, un certain nombre de mesures furent prises, comme l’établissement d’un revenu de base pour toutes et tous, l’instauration de travail à temps partiel et bien d’autres éléments.

Enfin, il fallut définir un symbole fort pour le drapeau de la nation. Le soleil fut choisi comme symbole de vérité et de liberté, les couleurs noires et rouges, pour symboliser l’aube : l’aube de la vérité et de la liberté.

Les années suivantes, le Conseil besogna à édifier au mieux le pays avec la construction de villes et de villages ainsi que le développement d’une agriculture sur ses terres. Dans un premier temps, le but était de nourrir la population et à long terme, de pouvoir s’autogérer au maximum en exportant des denrées.

Voilà que le Duc de Milania, soutenu par le Consortium de la Chaîne des Cités Franches lance un appel aux dirigeants du Nebelwelt en 1839. Une réunion est organisée en fin d’année: le  Congrès de Milania. Tout le monde répond présent, y compris la République Libre de Sanotskaïa. Cela permettra enfin à la jeune nation de se faire reconnaître par tous et de faire ses preuves.

Making of Sanotskaïa

La République Libre de Sanotskaïa est une nation toute jeune au sein du Nebelwelt. Elle a été co-développée à l'aide du joueur qui incarne le Cosaque Rouge durant tous nos jeux steampunk, depuis Sur les Traces des Ruines du Temps Perdu (2014). La STIM met en place les grandes lignes scénaristiques de tous ses jeux, mais laisse beaucoup de place aux décisions des joueurs. Ceux-cis sont libres d'amener le cadre du jeu au-delà de ce qui a été pré-défini. Ce sont nos joueurs et leurs décisions qui font en partie évoluer notre univers et les joueurs peuvent incarner le même personnage sur plusieurs volets (s'ils ne sont pas morts durant l'un de nos jeux!).